When I was a child, they taught me to shut my mouth and cry without a noise. They taught me fear and weakness, not love or kindness
But they forgot I will grow up and when this time come, it will be my turn to teach them a lesson.
Quelques jours après que Chloe Merriweather ai quitté la campagne dans laquelle elle avait toujours vécu, elle fit la rencontre de Clinton Sharp, un criminel de bas niveau mais avec des envies de grandeur. Après une simple nuit passée ensemble, Chloe disparaît de la vie de Clinton. Neuf mois plus tard naissent les jumelles Romee et Angie, et pour subvenir à ses besoins et aux leurs, elle était serveuse le jour et gogo danseuse la nuit. Elle savait mieux que quiconque que si Sharp venait à être au courant de ses jumelles non désirées, il ne mettrait pas longtemps avant de mettre un terme à leur vie. C'est ainsi qu'elle prit la décision de les cacher au reste du monde, vivant dans un appartement miteux dans les quartiers sombres de la ville. Alors qu'elle partait travailler, une nuit d'hiver, elle assista à une scène qu'elle aurait préféré ne jamais voir; Clinton Sharp en train de travailler. Seul témoin de ses atrocités, Chloe se mit à courir pour échapper à un destin qui ne comptait pas l'épargner. Sharp ne mit que peu de temps avant de la retrouver après l'avoir suivie jusqu'à chez elle, là où était cachée les jumelles, et décida d'y mettre le feu. Quelques minutes seulement s'écoulèrent entre le moment où les premières flammes apparurent et l'instant où elle trouva une solution. L'appartement ne comportait que de petites fenêtres qui donnaient sur les rues mal famées, alors après avoir brisé le verre grâce à une chaise, elle aida ses filles à quitter la pièce en feu tout en sachant qu'elle était bien trop grande pour l'encadrement de la fenêtre. Les flammes finirent par dévorer l'appartement tout entier, et Chloe avec, devant les yeux larmoyants des petites filles.
B u t c h a l k s t a i n e d f i n g e r s l e a v e i n d e l i b l e m a r k s o n l i t t l e g i r l s ' p a n t i e s. B u t c h a l k s t a i n e d f i n g e r s l e a v e i n d e l i b l e m a r k s o n l i t t l e g i r l s ' p a n t i e s. B u t c h a l k s t a i n e d f i n g e r s l e a v e i n d e l i b l e m a r k s o n l i t t l e g i r l s ' p a n t i e s. B u t c h a l k s t a i n e d f i n g e r s l e a v e i n d e l i b l e m a r k s o n l i t t l e g i r l s ' p a n t i e s. B u t c h a l k s t a i n e d f i n g e r s l e a v e i n d e l i b l e m a r k s o n l i t t l e g i r l s ' p a n t i e s. B u t c h a l k s t a i n e d f i n g e r s l e a v e i n d e l i b l e m a r k s o n l i t t l e g i r l s ' p a n t i e s. B u t c h a l k s t a i n e d f i n g e r s l e a v e i n d e l i b l e m a r k s o n l i t t l e g i r l s ' p a n t i e s.B u t c h a l k s t a i n e d f i n g e r s l
But
fingers
leave
indelible
MARKS
ON
little girls'
PANTIES
chalk STAINED
Retrouvées par la police alors qu'elles erraient le long de la route, Angie et Romee furent envoyées à l'orphelinat pour jeunes filles Sainte Catherine, entre les mains des religieux et des professeurs bienveillants. Seulement, cette bienveillance laissait place à la violence et la colère lorsque l'alcool que l'un des professeurs ingurgitait, lui donnant l'impression d'être tout puissant, de faire prendre conscience de sa force dont il était persuadé qu'il pouvait en abuser sur les jeunes orphelines. Alors, quelques nuits seulement dans un premier temps, il se glissait dans la chambre des pensionnaires, abusaient d'elles en hurlant, parfois. Mais, il le savait, aucune d'entre elles n'oseraient parler : elles n'étaient que des enfants, sans famille, seules, dont le seul foyer était désormais l'orphelinat qu'elles ne pourraient quitter avant des années. Et la terreur qu'il instaurait dans ces chambres lui assurait le silence de ces dernières. Alors il revint plus souvent, plus longtemps. Tant et si bien que recommencer tous les soirs était normal, ne cessant de répéter qu'il ne s'agissait que d'une leçon de plus qu'il fallait à tout prix leur apprendre. Si nombreuses étaient les jeunes filles qui n'osaient prononcer un mot à travers leurs larmes, ce fut la petite Angie qui s'exprima pour la toute première fois. Elle en avait assez et sans doute s'était un peu trop débattue cette nuit là, puisque le poing du professeur s'était abattu un peu trop fort sur son visage et son crâne et les cris de l'enfant s'étaient brusquement arrêtés. Enfouie sous les draps, Romee avait néanmoins pu deviner la silhouette du crâne abîmé de sa soeur, inanimée sur l'oreiller. L'alcool avait fait croître sa force, son audace. Mais la boisson lui avait fait oublié que le témoin de cette monstrueuse scène avait promis de ne jamais l'oublier, ni lui ni ses actes atroces, et de lui faire payer. Quelques années plus tard, quand la haine entraîna le courage de courir loin de cet établissement de malheur, Romee parvint à s'enfuir, animée par l'idée de mettre sa promesse à exécution.
Revenge never look so good...
b y e , b i l l
Le dos de Bill était tourné vers ce trou énorme qu'était, autrefois, les hélices du système de ventilation. En se penchant un peu au dessus de ce dernier, on ne parvenait pas vraiment à distinguer le sol à cause de la faible luminosité de l'ancienne usine. Mais elle savait, elle. Elle savait que la chute serait approximativement d'une soixantaine de mètres. Bill avait un peu de mal à respirer, et dès qu'il toussait à s'en cracher les poumons, il passait son mouchoir en tissu usé devant cette bouche répugnante. Les sourcils recourbés, il continuait de la regarder avec des yeux effrayés, se demandant encore une fois comment est ce qu'il avait pu atterrir ici, dans cette usine désaffectée, alors qu'il s'était simplement arrêté prendre un café. Avec du recul, il n'avait pas non plus compris pourquoi cette serveuse n'avait cessé de lui faire conversation, ni pourquoi elle l'avait emmené jusqu'ici, d'ailleurs. Quoiqu'il en soit, il laissa ses questions de côté, bien plus concentré sur le visage devenu malsain de la jeune femme. << Vous ne souriez plus comme autrefois, Bill. C'est fort dommage >> lâcha-t-elle en surjouant la déception. << Dans le noir, on ne voyait que vos dents. Vous ressembliez à un loup, un grand méchant loup. Aujourd'hui, vous n'êtes plus qu'une petite brebis galeuse, égarée. >> Sa voix était calme, mais ses yeux remplis de malice fixaient ceux de l'ancien professeur qui sentait quelques gouttes de transpiration perler le long de ses tempes. << Je ne comprends pas... >> parvint-il à articuler, la voix tremblante, faisant quelques pas hésitants vers l'arrière tandis qu'elle se rapprochait de lui avec un sourire vicieux dont elle seule avait le secret. << Encore une fois, c'est dommage, puisqu'il n'y a pas de loup dans Alice au Pays des Merveilles. >> De sa main droite, elle sortit le stylo à plume de la poche de son manteau, stylo qu'elle lui avait emprunté lorsqu'ils discutaient au café et qu'elle tentait par de nombreux moyens astucieux de lui faire retrouver la mémoire, de faire resurgir des souvenirs précis. << Vous disiez avoir déjà vu mes yeux quelque part, tout à l'heure. En effet, quelle perspicacité. Vous les avez vu en double, autrefois. Mais vous avez supprimé la paire d'yeux qui s'était montrée plus rebelle que l'autre. >> Sa voix était devenue plus froide, et ses lèvres maquillées de rouge avaient eu un peu de mal à s'ouvrir. Soudain, le professeur, prit de panique, avait l'impression que ses jambes allaient quitter le reste de son corps. Les souvenirs de ces nuits à Sainte Catherine lui revinrent de plein fouet et la peur véritable se lisait sur son visage. Il était faible, la maladie avait commencé à le consumer il y a fort longtemps et cette satanée toux sèche ne parvenait pas à se calmer, et donc courir était absolument vain. << A-attendez... Je suis désolé... Ne me faites pas de mal, je vous en prie... >> la supplia-t-il. << C'est ce que ma jumelle hurlait, cette nuit-là. Vous vous en souvenez, Bill ? Oui, bien sûr que vous vous en souvenez. Comment auriez-vous pu oublier toutes ces nuits ? Ce fut long, pour vous retrouver. Mais j'ai pris mon mal en patience, et nous y voilà enfin. Je vois que votre maladie m'a devancée, et je vais l'aider à finir ce qu'elle a commencé. C'est fini, vous ne ferez plus de mal à personne, vous allez payer pour tous les traumatismes infligés à mes camarades de Sainte Catherine. Le grand méchant loup va être chassé. Au revoir, Bill, bon voyage dans le terrier du lapin. >> Cette fois-ci, son sourire dévoila toutes ses dents et elle planta la plume en acier du stylo dans sa jugulaire, laissant échapper le liquide rouge et encore chaud qui se déversa sur ses vêtements et le long de son cou. Elle approcha son visage de son oreille. << Angie vous embrasse. >> chuchota-t-elle avant de le pousser, presque sans mal, en arrière, le regardant faire cette fameuse chute de soixante mètres avec un sourire figé sur les lèvres.
Grandir dans un établissement religieux n'a nullement renforcé sa foi, mais l'a poussée à ne plus croire qu'en elle-même. Romee avait pourtant obéit aux bonnes soeurs; elle était régulière et humble dans ses prières mais aucune d'entre elles n'a pourtant suffit à mettre fin à l'enfer qu'elle vivait. Entourée de professeurs vicieux et des bonnes soeurs qui permettaient ce genre de comportements ignobles, l'enfant qu'elle était s'est longtemps demandé si telle n'était pas la volonté de Dieu, comme le lui répétait sans cesse Bill. Mais lorsque sa jumelle avait poussé son dernier soupir, Romee avait bien comprit qu'il n'y avait aucune divinité pour laquelle elle devait agir, à qui elle devait plaire. En réalité, Il n'était qu'un prétexte pour influencer ces jeunes filles perdues et ayant perdu toute figure parentale, afin de les effrayer, également, pour qu'elles obéissent sans broncher, sans crier. On lui avait alors enseigné que, qu'importe la situation dans laquelle elle se trouvait, c'en était ainsi, il ne fallait en aucun cas contrarier les desseins de celui qui la surveillait depuis son paradis blanc, et pour lequel elle se battait dans l'espoir d'y avoir accès. Combien de fois est-ce qu'elle s'était demandé si ces adultes avides de leur faire subir de telles monstruosités allaient y accéder, eux aussi, mais avec le temps, elle se promit finalement de les expédier, un par un, en Enfer.
how aggressive
are you?
angel face
devil thoughts
Les années passèrent et la firent devenir une femme qui avait retrouvée l'assurance perdue durant son enfance, avec un goût prononcé pour la vengeance, sans que jamais les atroces images de ces terribles nuits ne quittent son esprit. Ses envies de revanche se firent plus grandes, plus importantes, alors elle approcha un homme qui, lui avait-on dit, serait capable de lui fournir ce dont elle avait besoin pour accomplir la mission qu'elle voulait mener à bien. Shun Matsuo était à la tête d'une organisation criminelle dont les principaux centres d'intérêts étaient la drogue et l'argent, mais puisque Romee n'avait, à cette époque, ni l'un ni l'autre, elle lui proposa ses services : en échange de lui fournir des armes et des heures d'entraînements au combat avec ses hommes, elle remplirait certains contrats pour lui. Si Shun n'était pas du genre à accepter une offre comme celle-ci, il vit cependant en elle suffisamment de potentiel et de détermination pour accepter. Alors, après sept mois d'entraînements intensifs pour apprendre à manier les armes et à combattre, Romee obtint suffisamment d'informations pour retrouver chacune des bonnes soeurs et des professeurs qui l'avaient accompagnée durant son enfance, et les décima un par un, comme elle se l'était promis.
Le temps passé avec les hommes de Shun développa un goût prononcé pour le meurtre chez la jeune femme, qui ne fit que s'accroître au fur et à mesure des contrats qu'elle remplissait. Sans doute voyait elle une certaine revanche dans toutes les morts qu'elle infligeait à ses victimes, innocentes ou non. Sans doute jugeait elle qu'il était temps que les atrocités subies étant enfant devaient être distribuées, d'une quelconque façon que ce soit, puisque beaucoup savaient qu'elles étaient les méthodes imposées aux jeunes filles dans cet orphelinat, mais jamais personne n'a daigné levé le petit doigt pour leur venir en aide. Et puisque personne ne leur avait tendu la main, Romee décida qu'elle n'aurait plus aucune pitié, désormais, et que chacun de ses victimes allaient subir cette revanche. Et puis après cinq années à travailler pour Shun, Romee avait bien souvent côtoyé sa femme, d'origine japonaise elle aussi, Aïko. Elle se prit d'affection pour Romee, et cette dernière découvrit que Aïko était en réalité une femme battue, victime du pouvoir abusif de son mari, mais qui n'en restait pas moins des plus tendres avec la jeune fille qui demeurait encore incapable de se dresser contre les coups de Shun. Et puis, avec le temps, des envies d'indépendance fleurirent dans l'esprit de la jeune femme, qui se détacha finalement de l'organisation de Matsuo. Seulement, elle se trouvait en possession d'informations essentielles concernant l'organisation, et il était primordial pour Shun que ces informations restent secrètes et ne soient en aucun cas dévoilées. Il promit alors de lui rendre sa liberté contre un dernier contrat, qu'elle accepta. Mais c'est en essuyant les tentatives de meurtre de la part des hommes de Matsuo, qu'elle connaissait depuis de longues années, qu'elle comprit qu'il s'agissait d'un piège et qu'il avait tenté de la faire taire à tout jamais. Mais il avait oublié que Romee avait grandit avec lui et son organisation, avait appris à ses côtés, et que si elle avait échappé à la mort à de multiples reprises, ce n'était certainement pas pour en finir aujourd'hui. Alors, après mis hors d'état de nuire les hommes qui avaient tenté de la tuer, Romee s'en est pris à Shun, libérant par la même occasion Aïko de son emprise tyrannique et qui reprit les rênes de l'organisation d'une main de maître. Depuis ce jour, il n'existe aucune hostilité entre l'organisation d'Aïko et le business de Romee, il leur arrive d'ailleurs bien souvent de se revoir. Après quoi, avec suffisamment d'argent en poche, Romee racheta le vieux café de la gare, embaucha des serveuses, fit fleurir ce premier business, et devint ensuite propriétaire d'un club, qu'elle rebaptisa la Lapine Blanche, et qui devint son quartier général pour les affaires. Ainsi, elle gagna une certaine notoriété grâce à son club toujours plein et à ses contrats toujours remplis.
" YOU, MEN. WITH YOUR BAD SUITS, AND YOUR PUMICED HAIR. YOU'RE UTTERLY PREDICTABLE. I RECKON TO THE POINT OF RECKLESS CARELESSNESS.
ME ? I'M THE SWITCHBLADE IN THE GARTERS. THE STILETTO IN THE STILETTOS. I'M THE SURPRISE THEY NEVER SEE COMING. "
I call her the devil
cause she makes me wanna sin
Romee ne parle jamais de son passé, craignant que cela n'entache sur ses objectifs et pour éviter de ressasser de douloureux souvenirs même si, évidemment, elle garde un souvenir très précis de tout ce qu'il s'est passé à l'orphelinat et qu'elle ne souhaite en aucun cas oublier, comme pour honorer la mémoire de sa soeur et toujours se souvenir d'où elle vient, ce qu'elle a traversé pour en arriver jusqu'ici. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle n'est pas renfermée sur elle-même, mais plutôt extravertie, ne connaissant ni la timidité ni l'embarras. Très sûre d'elle, beaucoup l'ont qualifiée d'arrogante et de trop imposante. Elle reste néanmoins facile à approcher, mais a tendance à se lasser très vite. Femme au tempérament explosif, Romee n'est que rarement docile, auquel cas elle attend une contrepartie de votre part, ou bien que vous ayez le dos tourné pour s'en prendre à vous. Les évènements compliqués de sa vie l'ont menée à être quelque peu malsaine, peu fiable et parfaite menteuse; en effet, elle sait contrôler ses émotions avec une facilité déconcertante, et devient une fabuleuse actrice qui vous bernera sans aucune hésitation, qui plus est dotée d'une intelligence redoutable.
Si les scènes de crime laissées par Romee sans bien souvent qualifiées d'abominables, il y a de quoi : effusions de sang, côtes arrachées et autre torture, beaucoup ont mentionné des adjectifs péjoratifs pour décrire la meurtrière. Dérangée, instable mentalement ou encore folle à lier sont des termes qui reviennent également entre les personnes avec lesquelles elle travaille, et elle n'a jamais approuvé ni démenti ces accusions. Elle préfère laisser planer le doute, puisque certaines rumeurs font accroître sa popularité, et cela lui permet également de donner le moins d'informations possibles à ses potentiels ennemis. Si elle n'est pas complètement dérangée, elle aime également le faire croire, endossant un rôle qui en effraient plus d'un, afin d'attirer toujours plus de monde dans ses filets. Et, surtout, laisser ainsi croire aux autres qu'ils ont raison leur donne une certaine estime de soi, satisfaits de voir qu'ils ne s'étaient pas trompés, alors qu'ils tombent lentement mais sûrement dans les pièges instaurés de Romee qui admire souvent leur visage qui se décompose lorsqu'ils découvrent qu'ils ont commis une erreur et qui, de surcroît, l'ont sous-estimée. Mais ils n'ont plus de temps pour y penser, puisque la lame a déjà oeuvré.
And every time she knocks
I can't help but let her in
The beguiling siren, she lures victims into her web.
She goes after anyone who has something she wants, and she wants a lot.
But she does her best to make the victim want to be deceived.
An expert at seduction of every variety, she uses her charms to get her way.
Don't be fooled by her claims of love - it's all a lie.
She's the unbalanced badwoman, she draws others into her crazy environment.
The drum to which she marches misses many a beat, but to her, it is the rest of the world that is out of step.
Don't even try to understand her logic - she is unfathomable.
THE BLACK WIDOW
WHERE DO YOU WANT TO MEET HER ?
